jeudi 1 août 2013

Certains jeunes au bord du Toulourenc

C'est une randonnée enchanteresse que celle à effectuer  dans le lit du Toulourenc en partant d'Entrechaux et en remontant vers le petit hameau de Veaux.
Une eau limpide, une nature qui offre mille et une choses à voir tant du point de vue de la flore que de la faune.
Les insectes y volent nombreux en habits chatoyants de l'été et les oiseaux y lancent leurs trilles, clés de sol ou contre-ut en toute liberté.
Cependant, un voile de deuil vient parfois assombrir toute cette beauté lorsque, à la tombée du jour, quelques jeunes indélicats, après avoir fait la fête au milieu des galets encore tièdes de soleil, quittent les lieux, laissant derrière eux des déchets que leur paresse maladive les empêche d'emporter. 
La vessie bien remplie de bière ou de vin et le cerveau embrumé par leur bêtise, ils s'en retournent en chantant et en criant sans se soucier outre mesure de la pollution qu'ils génèrent. Peu leur chaut qu'une prochaine montée des eaux emporte leurs bouteilles pour les fracasser en aval ou que leurs cartons en lambeaux, semblables à de tristes épouvantails, restent accrochés aux branches basses des arbres durant des semaines.
Leur devise : "La nature ? Connais pas ! Si elle existe, elle est à mon service". 
A leur service ? D'imbéciles indécrottables, oui ! 

Photo prise au bord du Toulourenc à Entrechaux ce dimanche, 28 juillet,
après le passage d'un groupe de jeunes 

Certains jeunes nous accusent de leur laisser un monde pourri. Ils n'ont pas tort. Mais, en les observant, je me dis qu'ils ne font pas mieux que nous.
Alors, avant de nous traiter de vieux cons, qu'ils apprennent à ramasser leurs déchets ensuite nous pourrons discuter.

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