mardi 6 août 2013

Le marché flottant de l'Isle-sur-la-Sorgue






























Une festivité colorée, fleurie et très animée, voilà comment on pourrait qualifier le marché flottant de l'Isle-sur-la-Sorgue qui a lieu chaque année,  le premier dimanche du mois d'août.



Contrairement au marché dominical et traditionnel de l'Isle-sur-la-Sorgue qui remonte au XIIème siècle (à l'époque, il était l'un des plus importants de la région), la tradition du marché flottant n'a été instituée que dans les années 1980.

Mais, bien avant l'organisation de cette fête, descendant la Sorgue dans leurs Négo-Chin ( barques à fond plat manoeuvrées à l'aide d'une longue perche en bois appelée "partègue"), les pêcheurs de la région venaient approvisionner les Islois en écrevisses, et poissons divers .
Bien installée actuellement sur l'un des bras de la Sorgue, la fête du marché flottant offre aux touristes et autres amateurs de curiosités locales de pouvoir s'approvisionner en fleurs, fruits, légumes et spécialités provençales d'une manière tout à fait inhabituelle, dans les rires et la bonne humeur. 
Une fête à ne pas manquer, c'est certain !


























Les costumes provençaux portés ce jour-là sont un régal pour les yeux... et la classe qu'ils confèrent à leurs propriétaires devrait faire réfléchir plus d'un touriste !

Négo-chin ? Que signifie ce mot ? Littéralement : "noie chien" ou "chien noyé"
Sur internet, voici l'explication trouvée : c'est une barque instable de laquelle on peut facilement tomber.
Renseignement pris, lors de la fête, auprès d'un animateur provençal, voici une autre explication : "chien noyé" parce qu'en période de repos, le  pêcheur  noyait, faisait couler son embarcation pour qu'on ne puisse pas la lui voler.
Laquelle est correcte ? Je ne sais.  
Personnellement, j'aime la seconde explication car, lorsqu'elle me fut donnée, il y eu un grand moment de rigolade parmi les animateurs. En effet, j'avais cru comprendre que c'était avec ces barques que les pêcheurs noyaient leurs chiens.  Cette erreur de compréhension avait provoqué chez moi un grand sursaut de révolte...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire