Une nouvelle randonnée superbe :
à la découverte de la Tarramate
à la découverte de la Tarramate
Une
fois de plus, Gilles Pascal nous a proposé une randonnée
alléchante.
Chaque tache d'un vert tendre est un clin d’œil du printemps aux randonneurs |
Il
faut reconnaître que, ce dimanche, elle fut magnifique cette
randonnée qui, sur la partie est du Ventoux, nous a menés vers de
vertigineux pierriers ou à travers des sentes pour cabris qui
serpentaient entre des pinèdes ensoleillées et fleurant bon le printemps.
Pour
arriver où ? Mais à cette ancienne cabane en pierre sèche nommée
La Tarramate, bien entendu.
Chacun choisit son mode de passage |
Merveilleuse dentelle de sentes formée par le passage régulier des animaux sauvages |
"Assez papoté, là-derrière. En route !" |
Et voilà le poteau trompe-nigaud qui vous fait espérer la perte de votre petite surcharge pondérale en fin de randonnée |
Une petite pose afin d'admirer le paysage s'étalant dans la vallée déjà si lointaine. |
Où il est prouvé que la galanterie française n'est pas une légende urbaine ! |
Venons-en à la Tarramate
Et voilà ! Après une marche fructueuse en découvertes multiples, nous touchons au but : la Tarramate
Que
dire de cette construction perdue sur le flanc de la montagne ? Ici,
je laisserais volontiers la parole à la spécialiste de notre
groupe mais, en son absence, ce sera la parole de Wikipedia qui
prendra le relais.
sources : wikipedia |
Voûte vue de l'extérieur, à l'arrière de la construction |
Je ne sais si cette pierre qui finalise la construction porte le nom de clé de voûte mais c'est en tout cas le rôle qu'elle semble jouer |
Vue intérieure de la pièce principale |
Assemblage des pierres pour former la voûte |
Technique et procédé sont vieux comme le monde et produisent une architecture sans architecte.
A
cause de la diversité géologique d'un pays, ces cabanes ont une
grande variété de formes en fonction de leur utilité ou du
savoir-faire de leurs constructeurs.
Elles ont une durée de vie utile : cessant d'être entretenues, elles s'effondrent petit à petit.
Loin d'être une construction purement méditerranéenne, la cabane en pierre sèche se rencontre aussi dans le Lyonnais, en Bourgogne, en Franche-Comté, en Champagne … en fait, dans les 2/3 de la France ainsi qu'en Irlande, Grande-Bretagne Suisse …
Elles ont une durée de vie utile : cessant d'être entretenues, elles s'effondrent petit à petit.
Loin d'être une construction purement méditerranéenne, la cabane en pierre sèche se rencontre aussi dans le Lyonnais, en Bourgogne, en Franche-Comté, en Champagne … en fait, dans les 2/3 de la France ainsi qu'en Irlande, Grande-Bretagne Suisse …
Les
appellations vernaculaires pour désigner ces constructions sont
nombreuses et varient suivant les régions : « cabote »,
« cadote », « capitelle »...
Le
mot « BORIE », francisation du terme provençal « bôri »
employé au XIXe siècle dans le sens péjoratif de masure a été
popularisé dans la seconde moitié du XIXe et au début du XXe par
des érudits provençaux pour accorder une importance archéologique
à cette construction. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ce mot désignait
une ferme.
Qu'elles s'appellent bories, cabanes en pierre sèche, habitations saisonnières ou autres, ces constructions sont de toute beauté et révèlent des connaissances techniques et un savoir-faire populaire qui, espérons-le, ne disparaîtra pas dans l'avenir.
*Un petit clin d'oeil à ceux qui s'en souviennent : encorbellement : de l'ancien français corbel (corbeau) Or, comme tout le monde le sait, le corbeau a deux ailes donc, ne l'oublions pas, il faut deux L à encorbellement.....
Quelques panoramiques
Quelques panoramiques
Fin de randonnée
Allez, une petite dernière pour la route !
"Une fois, s'avançant au bord du plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de Monsieur Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.
- Que c'est petit ! dit-elle; comment ai-je pu tenir là-dedans ?" (Alphonse Daudet)
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